Une relecture des coupes de la colère
La prophétie du livre de l’Apocalypse nous parle des coupes de la colère de Dieu, et pourtant nous constatons aujourd’hui que la dégradation généralisée qui frappe les eaux (mais également l’air) porte la marque de la responsabilité de l’homme. Le malheur vient de l’homme. Parce que ce qu’un homme a semé, il le moissonne obligatoirement.
Malgré des tentatives de désinformation continuelles (des climato-sceptiques), l’évidence s’impose de plus en plus aux yeux des populations en terme de désordres écologiques. Le temps est encore aux bavardages, aux commentaires, et aux contestations, mais lorsque les preuves s’accumuleront au point de devenir des drames, alors les discours changeront fatalement.
Les choses peuvent-elles s’arranger ? On ne peut que l’espérer. Mais que dit la prophétie, celle qui prends corps sous nos yeux, à propos de la suite des évènements ? Les hommes reviennent-ils de leurs œuvres mauvaises, et cessent-ils de détruire la terre (Apocalypse 11/18)? Hélas : récoltant ce qu’ils ont semé, ils blasphèment le Dieu du ciel (Apoc. 16/11 et 21).
Peut-être que nous nous sommes trompés dans l’interprétation des choses : l’apocalypse, ce n’est pas Dieu qui frappe la terre, mais c’est l’humanité qui est emportée par sa folie, dans un élan mortel que rien ne peut arrêter. L’augmentation de la corruption de l’humanité-sans-Dieu est symétrique avec l’augmentation de la dégradation des éléments naturels. Ce sont deux signes qui sont liés.
Irréversibilité
Ceux qui possèdent une large vue d’ensemble sur la combinaison des phénomènes en action sont ceux qui sont le plus convaincus de leur irréversibilité. Combien de temps se passera-t-il avant que des catastrophes naturelles majeures se produisent ? Leur fréquence est malheureusement supposée augmenter, ainsi que leur intensité : c’est ce qu’annoncent les experts du climat, et en cela, ils s’accordent avec les prophéties bibliques. Jésus dit que ce sera comme les douleurs d’une femme qui enfante (Matthieu 24/8): des contractions d’abord espacées, puis se rapprochant, de plus en plus fortes, avec une augmentation de la souffrance, jusqu’à la délivrance finale.
Encouragement
Le constat de ces choses, leur mise en perspective, est certes affligeant, mais doivent ouvrir les yeux. Il ne doit pas provoquer de dépit, de fatalisme ou de découragement. Ce n’est pas d’un appel à se protéger ou se cacher. L’épouse de Christ se prépare (Apoc. 19/7), elle n’est pas inactive ! Le peuple «assis dans les ténèbres» (Es. 9/2 et Mat. 4/16) a désespérément besoin de voir une grande lumière, c’est pourquoi nous ne devons pas mettre la nôtre sous le boisseau. Les disciples de Christ sont la lumière du monde (Mat. 5/14).
L’annonce de l’évangile doit continuer et contenir une mesure de gravité, parce que le contexte l’impose de plus en plus. Le message de Jean-Baptiste était plein de gravité : les gens comprenaient en l’écoutant qu’il allait se passer quelque chose de grave, d’important, et qu’ils devaient s’y préparer. Le Seigneur revient, non pas pour détruire la terre, mais Son avènement entraînera ceux qui détruisent la terre dans la destruction : «Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu tout-puissant, qui es, et qui étais, de ce que tu as saisi ta grande puissance et pris possession de ton règne. Les nations se sont irritées; et ta colère est venue, et le temps est venu de juger les morts, de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, les petits et les grands, et de détruire ceux qui détruisent la terre» (Apoc. 11/17, 18).
Nous sommes aujourd’hui dans une situation similaire à celle de Jean-Baptiste, avec l’approche de l’avènement du Seigneur. Mais ce dernier ne viendra pas avant que nous ayons connu l’apogée de «l’homme de péché» (2 Thes. 2/3), interprété depuis longtemps comme une personne, mais qui pourrait bien être une génération (un terme générique) : un homme blasphémateur qui a envahi notre espace médiatique, centré sur lui-même, qui s’est élevé au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, se faisant donc, par voie de conséquence, lui-même dieu. Au point que lorsque des évènements naturels dramatiques viennent le rappeler à l’ordre, il en fait une occasion de blasphème. La chose n’est-elle pas déjà largement engagée?
Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, console vos coeurs, et vous affermisse en toute bonne oeuvre et en toute bonne parole ! (2 thess. 2/17, 17)
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